Accepter la mort
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Accepter la mort : comment et pourquoi le faire

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La vie est si précieuse qu’il est difficile de penser à la mort. Elle est tellement taboue que ceux qui en parlent sont souvent considérés comme des psychopathes. Pourtant, s’il est une chose inévitable, c’est bien la mort. Naître, vivre et mourir sont les trois mots clés de l’existence. Ainsi, mourir n’est pas vraiment une mauvaise nouvelle, mais plutôt quelque chose qui doit arriver à un moment ou à un autre. Cependant, perdre un être cher ou savoir que l’on va mourir un jour est une chose difficile à accepter. La mort est naturelle, mais « injuste ». Comment accepter la mort quand on sait qu’on ne les reverra pas ? Peut-on vraiment arrêter d’avoir peur de la mort ?

La mort est un sujet tabou depuis des siècles.

On ne se réunit pas entre amis autour d’un verre pour parler de la façon dont on va mourir. Dans un tel moment, on a envie de s’amuser et de se faire de beaux souvenirs. Parler de la mort est extrêmement difficile. C’est effrayant, inconfortable et personne ne veut y faire face.

De notre vivant, nous ne faisons que vivre, être en bonne santé, nous amuser et accomplir des choses. Seule la mort peut nous séparer de nos biens, de nos familles, de nos beaux souvenirs et de tout ce que nous avons accompli. C’est pourquoi il est difficile d’accepter la mort, ou du moins d’en parler. La mort est un indésirable, un ennemi.
Tim Ferris a dit un jour : « Ce que nous craignons le plus de faire est généralement ce que nous avons le plus besoin de faire« . Il ne faisait pas directement référence à la mort, mais plus généralement à la zone de confort. Lorsqu’il s’agit de la mort, nous sommes presque tous un peu effrayés et refusons d’en parler. Il faut sortir de cette zone de confort. La mort peut devenir un sujet plus ouvert, et à ce moment-là devenir moins effrayante.

Accepter la mort : pourquoi est-ce si difficile ?

Lorsque nous sommes nés, personne ne nous a prévenus que nous aurions à repartir. On fonde une famille et on se sent à l’aise dans la vie de tous les jours. On fait connaissance avec des gens qui font connaissance avec d’autres, le tout formant une gigantesque toile. Tout cela pour dire que nous tenons à quelqu’un et que quelqu’un tient à nous dans la vie. La mort est la seule façon de quitter ce monde.

Je dois prendre soin de mes enfants

En tant que parents, nous voulons voir nos enfants grandir et leur donner tout ce dont ils ont besoin pour réussir. Ils ont besoin de nous et nous avons besoin d’eux. Il est donc difficile d’imaginer un seul instant de devoir se séparer d’eux un jour. Qu’adviendra-t-il d’eux quand je ne serai plus là ? Comment vais-je les protéger depuis l’au-delà ?

J’ai beaucoup de choses à accomplir

Vous avez besoin de temps pour réaliser vos rêves les plus fous. Vous avez encore besoin de temps pour économiser suffisamment d’argent pour un voyage autour du monde. La mort n’a pas de temps en réserve. C’est pourquoi il est difficile d’accepter la mort. Elle peut nous priver de tant de choses.

J’ai peur de la façon dont je vais mourir

On n’en parle pas, mais beaucoup de gens ont peur de la façon dont ils vont mourir. Je pense que tout le monde espère s’éteindre lentement dans son sommeil plutôt que de mourir d’une maladie grave ou d’un accident. C’est cette peur de mourir dans des conditions déplorables qui rend la mort difficile à accepter.

Il y a trois raisons principales pour lesquelles la mort est difficile à accepter :

  • La mort peut nous séparer des personnes que nous aimons.
  • La mort peut nous séparer de nos projets personnels et professionnels.
  • Nous avons peur du moment et de la manière dont nous allons mourir.

Il est très important d’être conscient de toutes ces choses et d’en parler. C’est une façon de se dire : Je sais de quoi j’ai peur, je sais à quoi m’attendre, je suis donc mieux préparé à y faire face.

Accepter la mort d’un être cher

Accepter la mort d'un être cher

C’est certainement l’une des choses les plus difficiles à gérer, après une multitude de coups de poignard dans le cœur. Il est difficile d’accepter son départ. Et le simple fait d’y penser provoque une profonde douleur, tant physique qu’émotionnelle. Si vous n’êtes pas prêt à accepter un décès, la distance à parcourir pour reprendre le cours de votre vie peut être longue. Les personnes fragiles ne le supportent pas et commencent à se sentir déprimées. Si c’est votre cas, je vous conseille de vous faire accompagner par un psychologue.

D’un autre côté, il y a ceux qui ne versent pas une larme et parviennent même à reprendre le cours de leur vie, ce qui est trop beau pour être vrai. En effet, c’est souvent après le deuil que commence le leur, et les conséquences peuvent être encore plus néfastes. Les psychologues recommandent de faire le deuil de la personne décédée sans jouer les durs. Il faut vivre la douleur, la laisser passer et reprendre le cours de sa vie. Je suis de leur avis.

Comment apprendre à accepter la mort ?

Il n’y a pas de réponse toute faite à cette question. En réalité, cela dépend de la sensibilité de chacun. Quoi qu’il en soit, il y a beaucoup de choses qui sont vraies et qui peuvent nous aider à appréhender la mort.

La mort est quelque chose d’inévitable

Je commencerai par ce que nous savons tous. La mort est quelque chose d’inévitable dont il faut tenir compte. Selon moi, il n’est ni injuste ni mérité de mourir. C’est juste un fait, une réalité comme la naissance d’un nouveau bébé. Nous mourrons tous un jour ou l’autre. Si un proche vous a quitté, dites-vous que vous aussi, un jour, vous ne ferez plus partie de ce monde.

Je suis heureux que vous n’ayez pas encore fermé cette page, car lire sur la mort est vraiment courageux.

Être conscient de l’inévitable ne signifie pas que l’on a perdu tout intérêt pour la vie. Vivre, c’est bien, mais mourir, c’est l’étape suivante. Mourir n’est pas un échec, c’est une étape de notre existence.

Utiliser la spiritualité pour mieux affronter la mort

S’il est une chose que l’humanité a bien fait de découvrir, c’est la spiritualité. L’être humain n’est pas seulement une entité physique, mais aussi une entité spirituelle. Si nous considérons ce point, nous pouvons convenir que nous pouvons mener une vie spirituelle après la mort.

En termes de religion, il y a la notion de paradis et d’enfer. Le paradis est le lieu où vont les hommes pieux. Ceux qui sont athées mais qui croient en une forme d’existence spirituelle croient en un au-delà. Une vie après la mort.

Croire en les lendemains de la mort peut vous aider à accepter la mort. Je ne vous demande pas de croire en un dieu particulier, mais de croire en une vie spirituelle. Elle soutient l’idée que la mort est le début d’une nouvelle vie. Certaines personnes, pour surmonter la perte d’un être cher, ont cru qu’elles le reverraient dans l’au-delà.

Je pense que le simple fait de croire que l’on meurt et que l’on disparaît à jamais est plus difficile et plus douloureux à accepter. Cela signifie ne plus jamais revoir ses proches, ne plus jamais vivre (réincarnation, par exemple). Une autre façon de le dire est de ne plus être. La partie spirituelle est beaucoup plus puissante que vous ne l’imaginez.

Faire de son mieux pour mener une belle vie

Une autre façon d’apprendre à accepter la mort est de faire de son mieux afin d’avoir une vie satisfaisante. Une vie que vous ne regretterez pas plus tard. Car lorsque l’heure de la mort approche, nous nous posons une foule de questions :

  • Qu’ai-je accompli ?
  • Qu’est-ce que je n’ai pas fait ?
  • Qu’est-ce que j’aurais aimé faire ?

Faites de votre mieux pour ne pas vivre avec des regrets. Vivez une vie que vous voudrez revivre lorsque vous y penserez sur votre lit de mort. Il n’y a pas de personne plus heureuse sur terre que celle qui est fière de la vie qu’elle a eue. Alors ce soir, demandez-vous ce que vous vous direz sur votre lit de mort.

Est-il nécessaire de parler de la mort ?

C’est en évitant d’en parler que nous augmentons notre peur de la mort. Les personnes qui ne se sont pas préparées aux expériences traumatisantes peuvent souffrir plus tard d’une peur obsessionnelle de la mort. Cela a pour effet de maintenir la mort dans le mystère. Ajoutez la peur au mystère et vous obtenez un cauchemar.

Nous devons parler de la mort avec nos enfants et nos proches. Contrairement à ce que vous pouvez penser, cela n’attire pas la mort vers vous. Cela a pour effet de vulgariser le sujet et d’en favoriser l’acceptation. Parlez-en de manière rassurante, apaisante et informative. N’attendez pas le dernier moment pour le faire. Cela vous aidera aussi.

Vous pouvez parler de la signification de la mort et de ses conséquences. Ce qu’il advient d’un être perdu après sa mort. Vous pouvez aussi essayer d’expliquer que la mort est inévitable, mais qu’elle n’est pas nécessairement une mauvaise nouvelle.

Accepter la mort comme une étape vers le repos éternel

La mort est ce qui peut nous apporter le repos que nous méritons. Après avoir travaillé pendant des années, connu des hauts et des bas. Se lever très tôt le matin et se coucher très tard le soir, faire face à des difficultés financières, avoir le cœur brisé, poursuivre une grande carrière, se plier en quatre pour les autres, après tout, nous avons tous le droit de nous reposer. Y compris si vous avez passé le plus clair de votre temps sur un lit d’hôpital.

Considérez votre départ de ce monde comme votre temps de repos, ou le temps de repos de quelqu’un d’autre. Si vous avez perdu un proche, il était temps pour lui de se reposer. Cette façon de voir les choses peut vous aider à donner un meilleur sens à la mort que la fin. La mort est le repos éternel,

Peut-on ne plus avoir peur de la mort ?

peur de la mort

Après avoir vécu la vie que l’on a toujours désirée, il est possible de ne plus avoir peur de la mort. C’est comme si on avait rempli sa mission sur terre. Dans ces conditions, il est plus facile d’accepter la mort. Par contre, en plein milieu de la vie, la tête pleine de projets, on ne pense même pas à la mort.

Voici quelques conseils pour vous aider à mettre fin à votre peur.

1. Sachez qu’elle arrivera

Soyez secrètement conscient que la mort viendra. Préparez-vous mentalement à quitter ce monde, que vous ayez mené une bonne vie ou non. N’oubliez pas qu’une vie spirituelle peut être bien plus importante que celle que vous menez aujourd’hui,

2. Apprenez à vivre sans regarder en arrière

Vivez pour demain et évitez de regarder en arrière. Essayez de profiter de votre vie du mieux que vous pouvez et faites ce qu’il faut pour réaliser vos projets. En bref, vivez normalement sans vous soucier du jour de votre mort, mais en étant conscient que la vie peut être courte.

3. Prenez soin de votre esprit

Vous passez peut-être le plus clair de votre temps à vous occuper de votre corps, mais pas de votre esprit. Les personnes à forte spiritualité ont rarement peur de la mort. Parce qu’elles sont conscientes qu’une vie spirituelle peut exister. Entraînez votre esprit à affronter cette peur par la méditation ou l’hypnose. Ce sont deux des exercices les plus puissants que je connaisse, et il existe une grande variété d’exercices de méditation et d’hypnose.

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Mathieu Vénisse

A propos de l’auteur

Après avoir obtenu mon Master en Sciences à l’Université de Nantes en 2009, je travaille pendant 4 ans en tant qu’ingénieur d’études auprès des plus grands noms français de l’aérospatiale, du nucléaire et du militaire. En février 2012, alors que je ne trouve plus aucun sens dans mon métier, je crée l'écosystème "Penser et Agir". C’est ainsi que je renoue avec mes passions : la psychologie, le développement personnel et l’entrepreneuriat. J’adapte à la psychologie et au développement personnel la logique et la structure des raisonnements que j’ai acquis en tant qu’ingénieur d’études pour créer ma propre approche : Le développement personnel par l’Action. Aujourd'hui, Penser et Agir, c'est plus de 100 000 visiteurs par mois, plus de 150 000 abonnés à la newsletter et plus de 3 000 personnes qui m'ont déjà fait confiance en suivant mes programmes en ligne et plusieurs sites internet dédiés dont Prendre-Confiance.fr fait partie. Pour en savoir plus : Qui est Mathieu Vénisse ?

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