Peur du noir
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Peur du noir : nos solutions pour enfin la dépasser

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Une coupure de courant qui plonge dans l’obscurité angoisse votre enfant ? Ou bien il ne peut pas dormir sans la lumière allumée ? Dans tous les cas, cela se rattache à la peur du noir. Vous ressentez la même chose à l’âge adulte ? Oui, il est possible de l’éprouver même quand on atteint la majorité. Et c’est tout à fait normal. L’imagination, le sentiment de solitude et d’insécurité en sont les principales responsables. Avant qu’elle ne devienne un blocage phobique, il est donc important de trouver un moyen de combattre cette peur irrationnelle. Parmi les plus efficaces, l’hypnose, la théorie de l’exposition, les exercices de respiration et le yoga. Lumière sur tout cela en plus des quatre conseils que je vous donne pour la surmonter au quotidien.

Peur du noir : une crainte ressentie à tous les âges

L’angoisse incontrôlée face à l’absence de la lumière est un phénomène fréquent qui ne touche pas uniquement les enfants. Les adolescents et les adultes partagent effectivement la même peur parfois inconsciente lorsqu’ils sont plongés dans le noir complet. Cet effroi survient surtout la nuit, au moment de dormir, où il est temps d’éteindre toutes les sources d’éclairage. Selon les analystes, ce fait serait observé chez les enfants en plein développement. Plus précisément ceux qui ont deux ans et plus. Néanmoins, certains individus peuvent toujours ressentir le même affolement à l’âge mûr.

La peur du noir se produit aussi chez les bébés. Bien que cela reste très rare. Cela se manifeste souvent sous forme de pleurs. En tout cas, quel que soit le degré de maturité de la personne, dans l’obscurité, ils réagissent tous de la même manière. Mais comment explique-t-on exactement cette anxiété par rapport à la pénombre ? Zoom sur la question dans le paragraphe qui suit.

D’où naît cette appréhension de l’obscurité ?

Plusieurs théories viennent mettre en lumière l’angoisse inexorable ressentie dans le noir. Du côté des enfants, il semblerait que la peur du noir soit rattachée au sentiment de séparation éprouvé. À cette période, ils commencent effectivement à ne plus dormir avec les parents. De ce fait, ils voient ce geste comme un abandon et le noir complet ne fait qu’accentuer les émotions. Cette hypothèse a été avancée par quelques psychanalystes. À l’instar de Sigmund Freud. En somme, l’appréhension de l’obscurité serait donc une conséquence de l’anxiété de séparation chez les tout-petits. Elle disparaît naturellement vers six ans. Toutefois, certains adultes n’arrivent pas à dépasser ce sentiment. Voilà pourquoi même à leur âge, la peur du noir demeurerait toujours présente.

Par ailleurs, l’obscurité renvoie au sentiment d’insécurité dans la plupart des cultures. Un environnement à risques où les monstres et les fantômes peuvent surgir à tout moment. D’où naît l’anxiété ou l’achluophobie. Qui plus est, dans l’obscurité, tout se déforme. De fait, les choses se perçoivent et se ressentent différemment. Les pas, la porte qui grince, le toit qui crisse s’amplifient et laissent place à une imagination débordante. À tel point que beaucoup ne peuvent pas tomber dans les bras de Morphée sans la lampe allumée.

Entre autres, la peur du noir peut apparaître suite à un événement traumatisant. Par exemple après un cambriolage ou une agression. L’individu concerné n’arrive alors plus à être à l’aise dans le noir de peur de revivre la même chose.

En somme, l’achluophobie est d’ordre psychologique. Elle se manifeste à cause d’autres peurs. Citons la peur de se sentir attaquer par un animal ou par une créature surnaturelle ainsi que la crainte des éventuels dangers. En parallèle, il y a l’effroi de perdre le repère sensoriel. Particulièrement, la vision.

Achluophobie : quand la peur se transforme en calvaire

achluophobie

Tout le monde a peur du noir à un moment ou un autre. Ainsi, c’est tout à fait normal. Néanmoins, quand cela devient constant, cela peut être particulièrement contraignant pour un individu. Lorsque cette appréhension s’immisce dans le quotidien, elle entrave effectivement à la liberté. D’ailleurs, elle n’empêche pas uniquement de ne pas aller aux toilettes la nuit. Cette dernière influencerait surtout sur la qualité du sommeil d’après une étude menée à Toronto. Les chercheurs de l’Université de Ryerson de la ville d’Ontario se sont intéressés au sommeil d’un groupe d’universitaires. Selon le résultat, ceux qui avaient peur du noir étaient agités pendant leur sommeil tandis que les autres s’adaptaient aux bruits. La qualité de leur sommeil était donc différente.

D’un autre côté, les achluophobes ont tendance à allumer la lumière durant le sommeil. Pourtant, cela pourrait éventuellement engendrer un effet néfaste sur la structure du cerveau. De même, cela favoriserait les risques de dépression. Lorsque la peur envahit l’esprit, il est difficile de s’endormir paisiblement. Les troubles de sommeil provoquent ainsi à leur tour les coups de blues. Heureusement qu’il existe des solutions pour dépasser cette forme de peur. Et ce, qu’elle soit modérée ou intense chez un individu.

Peur du noir : comment la surmonter au quotidien ?

Vous appréhendez le noir complet au moment du coucher ? Sachez que ce n’est pas en évitant cela que vous arriverez à dépasser votre angoisse. Alors, oui, temporairement, cela vous rassure de voir la lampe qui éclaire la chambre ou bien de ne pas sortir du lit. Cependant, à la fin, cela renforcera davantage votre sentiment d’insécurité. C’est pour toutes ces raisons que je livre aujourd’hui quelques conseils pour vaincre progressivement votre anxiété face à l’obscurité.

Identifier l’origine de la peur

Connaître la source de la peur du noir reste la meilleure manière de la dompter. On ne peut effectivement pas agir si l’on ne comprend pas ce qui nous arrive. C’est une fois que tout devient clair que les solutions se présentent. De quoi avez-vous réellement peur alors quand il fait tout noir ? Répondez sans détour à la question pour le savoir.

N’hésitez pas à l’inscrire sur un papier ou bien à formuler la réponse à haute voix. De cette manière, vous serez conscient qu’entre la réalité et ce que vous craignez, il y a un grand écart.

Dompter la peur du noir : instaurer un rituel du coucher

Le rituel du coucher permet à la fois de s’endormir facilement et d’apaiser l’esprit. Avec quelques bonnes habitudes, vous arriverez petit à petit à dormir sans allumer la lumière. Quand toutes les conditions propices au sommeil sont effectivement réunies, il devient plus simple de se coucher. Parmi les bons réflexes à adopter :

  • éteindre les écrans un quart d’heure avant le coucher ;
  • lire un livre ;
  • écouter une playlist relaxante ;
  • etc.

Créer un éclairage naturel

Une petite source de lumière fait toute la différence pour ceux qui ont peur du noir. Cependant, au lieu d’allumer l’interrupteur, mieux vaut privilégier une lueur naturelle. D’autant plus qu’il est tout à fait possible de filtrer la lumière de la lune la nuit. La technique consiste à utiliser par exemple des rideaux semi-opaques.

Sinon, si vous ne vous sentez vraiment pas à l’aise, optez en deuxième choix pour la veilleuse. Cette dernière éclairera l’espace sans pour autant dépenser beaucoup de ressources énergétiques.

Comprendre la source des bruits angoissants

Dans le noir, les sons émis stimulent facilement une imagination démesurée. Au point où elle nous joue souvent des tours. Qui n’aurait pas peur du noir dans ces conditions ? Mais il faut se donner le temps d’analyser la situation. Respirez un bon coup et utilisez votre ouïe pour détecter réellement l’origine du bruit.

Tout son que vous entendez possède une explication logique. Si c’est nécessaire, sortez du lit pour en avoir le cœur net, mais ne laissez pas la peur vous paralyser.

D’autres méthodes pour faire face à l’obscurité

En plus d’appliquer les conseils précédents, les techniques ci-après aident chacune à leur façon les achluophobes à dompter l’appréhension du noir.

La technique d’exposition afin de vaincre la peur du noir

Il s’agit d’une pratique en psychothérapie comportementale. Elle consiste à exposer l’individu à la situation anxiogène de manière progressive, répétée et contrôlée. Autrement dit, ici, à l’obscurité. Cela peut être un exercice imaginaire ou bien réel.

Dans tous les cas, la technique d’exposition vise à vous habituer dans le noir. À chaque séance, le « patient » fait le point sur son niveau d’anxiété. Puis il réalise lui-même que dans le monde réel (hors de son esprit), rien de grave ne lui arrive. À noter que ce « traitement » s’effectue avec un spécialiste en la matière.

Combattre la peur du noir avec le yoga

Pour apprivoiser la peur, rien de tel que le yoga. Relaxant et apaisant, il permet effectivement de vivre uniquement dans l’instant présent. Ce qui aide à maîtriser ses mauvaises pensées et lâcher-prise. En quelques mots, de dormir paisiblement la nuit tombée.

Où en faire ? Comment démarrer ? Commencez avec les postures de yoga pour débutants à la maison. Sinon, au même rang que cette discipline, la méditation peut également vous aider à dompter cette peur irraisonnée. De même que la sophrologie d’ailleurs. Tous autant qu’elles sont, ces différentes pratiques vous aideront à surmonter la peur du noir et en même temps à regagner confiance en soi.

Les exercices de respiration

Face à une situation stressante comme la peur irrationnelle du noir, l’inspiration et l’expiration deviennent faibles. Pour ne pas céder à la panique, réduire l’angoisse et retrouver son calme, il faut donc apprendre à bien respirer.

  • D’abord, inspirez par le nez tout en comptant mentalement jusqu’à 4.
  • Retenez votre respiration le plus longtemps possible.
  • Expirez par le nez.
  • Répétez quatre fois.

Envie de connaître plus sur les pistes qui pourraient vous aider dans la lutte contre la peur irraisonnée du noir ? Lisez la suite.

Vaincre la peur du noir avec l’hypnose

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L’hypnothérapie invite tous les achluophobes à se détacher de leur peur. En accédant à l’inconscient du « patient », l’hypnotiseur prend connaissance des raisons profondes à l’origine de l’angoisse. Ainsi, il pourra vous libérer de ces derniers par le biais de la suggestion. Cela ne signifie pas pour autant que cela s’opère dès la première séance. Dans la plupart des cas, le patient a besoin de plusieurs sessions. Qui plus est, tout le monde ne répond pas à cette pratique, même si cela semble plutôt rare.

Les personnes qui ont peur du noir discuteront tout d’abord avec le thérapeute avant la transe hypnotique. Concrètement, le déroulement d’une séance se divise en trois étapes distinctes. À savoir : l’anamnèse, la transe ainsi que le réveil de l’hypnotisé. Cette dernière phase sert à analyser la situation et l’efficacité du travail réalisé plus tôt.

En général, une session d’hypnose dure le temps d’une heure. Toutefois, tout dépend de chaque cas. Les besoins et les rythmes varient d’autant plus d’une personne à une autre. Ce qui explique que l’hypnothérapeute reçoit à plusieurs reprises certains individus qui ont peur du noir. D’autres, de leur côté, ne requièrent qu’une seule séance pour en finir avec leurs propres démons intérieurs et gagner en assurance.

Et pour les enfants alors ?

Les astuces et les méthodes livrées tout à l’heure marchent aussi bien pour les adultes que les enfants. En revanche, comme ils sont encore petits, ils ne peuvent pas vraiment effectuer toutes les actions par eux-mêmes. Il revient à chaque parent donc d’aider son tout-petit à identifier l’origine de sa peur. Invitez-le à exprimer ses ressentis et soyez attentif à ses mots. Puis rassurez votre enfant qui a peur du noir. Faites-lui des bisous, donnez-lui des câlins et lisez-lui des histoires joyeuses avant de dormir. Quelques gestes suffisent en effet à apaiser l’angoisse que peut éprouver celui-ci.

Que retenir alors dans tout cela ? Tout d’abord, sachez que la peur irraisonnée du noir ne désigne pas directement une phobie. Effectivement, c’est uniquement quand celle-ci devient omniprésente au quotidien qu’elle se transforme en un blocage. Heureusement, ce n’est pas non plus une fatalité. Comme toutes les autres phobies, il reste possible de la combattre. Actuellement, les méthodes sont d’ailleurs diversifiées pour dompter la peur du noir.

Et vous, appréhendez-vous le noir complet ? Comment le vivez-vous ? N’hésitez pas à partager votre expérience pour aider les autres lecteurs. En même temps, si l’article vous a plu, soyez libre de le relayer sur les réseaux. 

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Mathieu Vénisse

A propos de l’auteur

Après avoir obtenu mon Master en Sciences à l’Université de Nantes en 2009, je travaille pendant 4 ans en tant qu’ingénieur d’études auprès des plus grands noms français de l’aérospatiale, du nucléaire et du militaire. En février 2012, alors que je ne trouve plus aucun sens dans mon métier, je crée l'écosystème "Penser et Agir". C’est ainsi que je renoue avec mes passions : la psychologie, le développement personnel et l’entrepreneuriat. J’adapte à la psychologie et au développement personnel la logique et la structure des raisonnements que j’ai acquis en tant qu’ingénieur d’études pour créer ma propre approche : Le développement personnel par l’Action. Aujourd'hui, Penser et Agir, c'est plus de 100 000 visiteurs par mois, plus de 150 000 abonnés à la newsletter et plus de 3 000 personnes qui m'ont déjà fait confiance en suivant mes programmes en ligne et plusieurs sites internet dédiés dont Prendre-Confiance.fr fait partie. Pour en savoir plus : Qui est Mathieu Vénisse ?

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