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La peur du bonheur : une peur pas comme les autres

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Avez-vous déjà eu peur d’être trop heureux ? Comme si cela vous apportait des ennuis ? Si certains n’ont aucune gêne à être heureux, d’autres ont du mal à le vivre. Peut-être par modestie, ou comme la plupart du temps pour des raisons de culture et de moeurs. Malgré tout, chacun mérite de vivre des moments heureux et d’en profiter pleinement, sans se soucier des conséquences.

Les raisons de la peur du bonheur

Les personnes souffrant de cette peur développent certaines croyances qui les empêchent d’accéder au bonheur. Ces croyances les amènent à penser qu’après le bonheur vient le malheur, ou qu’il ne faut pas se réjouir trop vite. Ces raisons sont le fruit des travaux du psychologue Mohsen Joshanloo illustrés dans son journal d’études du bohneur publié en 2013.

1. Être heureux augmente la probabilité que de mauvaises choses se produisent

Avez-vous déjà eu le sentiment que votre bonheur est éphémère, qu’après lui vous devrez affronter les foudres de la malchance ? Dans la plupart des cultures, le succès est souvent considéré comme quelque chose de temporaire. Même lorsqu’une personne à qui nous souhaitons tout le bonheur du monde se marie, nous l’avertissons que les temps difficiles viendront. La raison en est que nous nous attendons toujours au pire.

Certaines personnes croient fermement que plus on est heureux, plus on doit s’attendre au pire. Ces personnes se méfient donc de toutes les circonstances positives. En d’autres termes, elles tentent de conserver leur joie pour ne pas être surprises par un événement malheureux.

Cette méfiance s’explique aussi par la peur de perdre ce bonheur nouvellement acquis. L’individu économisera alors sa joie pour tenter de la faire durer. Malheureusement, les choses ne se passent pas toujours comme on le voudrait. Ainsi, lorsque le bonheur disparaît, on regrette de ne pas pouvoir le ressentir à nouveau.

2. Peur du bonheur ; être heureux fait de vous une personne plus mauvaise

Une croyance restrictive veut que le bonheur des uns soit le malheur des autres. Si vous êtes parfois plus heureux que les autres, alors les autres sont plus malheureux. Les personnes qui développent cette croyance préfèrent éviter d’être heureuses, ou du moins d’être heureuses devant les autres.

Dans certaines cultures africaines, par exemple, l’humilité est une valeur très appréciée et encouragée. Montrer sa joie peut donc être mal vu, c’est pourquoi certaines personnes fêtent en silence. C’est aussi parfois une question de personnalité. Certaines personnes sont naturellement humbles et soucieuses des autres, et il leur est difficile d’être heureuses en sachant que d’autres ne le sont pas. La peur du bonheur est donc aussi une question de personnalité.

Cette peur est également due à un sentiment de culpabilité. Se sentir coupable d’être heureux quand les autres ne le sont pas. C’est aussi la peur de perdre ce bonheur par manque d’humilité. En d’autres termes, ils peuvent avoir peur de devenir tristes alors que d’autres deviennent heureux parce qu’ils n’ont pas su garder leur joie.

3. Exprimer son bonheur, c’est mal

L’une des raisons de cette peur est la croyance que l’expression du bonheur et de la joie peut être mauvaise pour la personne qui en fait l’expérience, et même pour les autres. Cela a beaucoup à voir avec l’influence de certaines cultures, qui prônent l’humilité, ou avec des sociétés qui prônent l’égalité à tous égards. En effet, manifester de la joie peut être perçu comme un acte de vantardise, ce qui est perçu comme du mépris.

C’est aussi une question de prudence. La crainte que les mauvaises personnes ne gâchent notre joie par jalousie. Ou tout simplement le ressentiment que les autres peuvent avoir de nous voir heureux. T

4. La recherche du bonheur est mauvaise

Un autre point qui explique cette peur du bonheur est la croyance que la recherche du bonheur peut transformer la personne que nous sommes. Par exemple, si plus d’argent peut contribuer à notre bonheur, rechercher plus d’argent peut nous rendre avide. La recherche du succès peut nous rendre égoïste. Et lorsque nous atteignons un certain idéal de vie, nous devenons arrogants ou oublieux de ce que nous sommes. En d’autres termes, e bonheur peut nous changer négativement et ruiner nos relations avec les autres. C’est pourquoi certaines personnes ont peur du bonheur.

5 symptômes de la chérophobie

On peut observer les symptômes suivants chez les personnes souffrant de cette peur :

  • Croire qu’être heureux mènera à quelque chose de mauvais.
  • Croire que le fait d’être heureux fait de vous une mauvaise personne : ou que le fait d’être heureux est une attitude égoïste.Croire qu’il ne faut pas manifester sa joie parce que cela pourrait contrarier les autres.

Certains comportements peuvent être observés chez les chérophobes, tels que :

  • Rejeter des relations ou des situations de vie qui pourraient apporter bonheur et réussite : par exemple, éviter d’être amoureux, saboter sa candidature à un emploi, arriver en retard volontairement.
  • Éviter les occasions sociales joyeuses : refuser les invitations aux anniversaires, aux mariages ou aux fêtes surprises.

2 tests de la peur du bonheur

Il existe des tests pour évaluer l’aversion au bonheur. Il s’agit d’auto-évaluations que vous pouvez faire chez vous et qui ne prennent que quelques minutes.

Mesure de l’aversion au bonheur de Joshanloo

Il s’agit d’une mesure mise au point par Mohsen Joshanloo dans le cadre de son étude sur l’aversion au bonheur. Il a mis au point une échelle de 5 éléments, mesurés sur une échelle de Likert en sept points allant de 1 (« Pas du tout d’accord ») à 7 (« Tout à fait d’accord »), avec un score total allant de 5 à 35. Les scores les plus élevés impliquent une plus grande peur du bonheur.

Pour ce test, il est demandé aux participants d’être d’accord avec la série d’affirmations suivantes :

  • Je préfère ne pas être trop joyeux, car la joie est généralement suivie de tristesse.
  • Je pense que plus je suis joyeux et heureux, plus je dois m’attendre à ce que de mauvaises choses se produisent dans ma vie.
  • Les catastrophes succèdent souvent à la chance.
  • Le fait d’avoir beaucoup de joie et de plaisir provoque de mauvaises choses
  • L’excès de joie a des conséquences néfastes

 

Mesure de l’aversion au bonheur de Gilbert

Cette mesure remplit la même fonction que la précédente, mais elle est basée sur une échelle différente. Toujours basée sur une échelle de Likert, elle comprend neuf items en cinq points allant de 0 (« pas du tout comme moi ») à 4 (« extrêmement comme moi »), avec un score total allant de 0 à 36. Plus le score est élevé, plus la peur du bonheur est grande.

Les participants sont invités à évaluer dans quelle mesure ils sont d’accord avec les affirmations suivantes :

  • J’ai peur de me laisser aller au bonheur
  • J’ai du mal à faire confiance aux sentiments positifs
  • Les bons sentiments ne durent jamais
  • J’ai l’impression de ne pas mériter d’être heureux
  • Me sentir bien me met mal à l’aise
  • Je ne me réjouis pas trop des choses positives ou des réussites.
  • Quand on est heureux, on ne peut jamais être sûr que quelque chose ne va pas nous frapper à l’improviste.
  • J’ai peur qu’il m’arrive quelque chose de grave si je me sens bien.
  • Si vous vous sentez bien, vous baissez votre garde.

Certaines de ces affirmations peuvent être associées à la philosophie stoïcienne, mais ce n’est pas tout à fait exact. La philosophie stoïcienne repose sur le principe de l’acceptation de la vie telle qu’elle est, sans se priver du bonheur.

Pour vous auto-évaluer, prenez le temps de lire chaque affirmation pour voir si vous êtes d’accord ou non. Si vous êtes d’accord à 100 %, donnez-lui la note 4. Si vous n’êtes pas d’accord, donnez-lui la note 0. Entre 0 et 4, cela dépend de votre niveau de certitude.

Comment surmonter la peur du bonheur ?

On peut commencer par considérer qu’il n’y a pas de conditions au bonheur. On peut être heureux sans avoir de comptes à rendre à personne. Le bonheur et le malheur sont des épisodes de la vie que nous sommes appelés à vivre, tout comme la peur et le courage.

Cependant, les cultures jouent un rôle important dans cette peur. Il peut être difficile d’aller à l’encontre de certaines coutumes, et j’en suis bien conscient. Dans ce cas, tant que votre joie ne nuit à personne, je ne vois aucune raison de vous empêcher d’être heureux. Dans le pire des cas, vous pouvez vous cacher pour exprimer votre joie, mais ne la tronquez jamais de peur de blesser les autres.

Une façon de voir les choses est la suivante : si vous avez peur du bonheur et que vous l’évitez, quelqu’un d’autre jouira de ce même bonheur et vous n’aurez que vos yeux pour le voir. Choisissez d’être heureux, dans la joie, plutôt que d’être triste à cause de votre peur de ce qui pourrait arriver.

Techniques de relaxation pour décompresser

Lorsque vous vous retrouvez face à cette peur, vous pouvez utiliser des techniques de relaxation pour décompresser. En étant plus détendu, votre esprit est plus clair et vous êtes mieux préparé à prendre les bonnes décisions. Car c’est souvent sous l’effet du stress que l’on se laisse emporter et que l’on commet des erreurs. Pour cela, je vous recommande de pratiquer la respiration profonde pendant 1 à 2 minutes. Cela suffit amplement à faire baisser la température.

Pour moi, la tenue d’un journal est également un bon outil pour gérer efficacement cette peur. Tenez un journal dans lequel vous noterez les différentes situations dans lesquelles vous serez heureux. Vous pouvez réserver une autre partie de votre journal pour y noter tous vos succès de la journée. Vous prendrez ainsi l’habitude de célébrer vos succès et d’en être fier. Notez également dans cet agenda les émotions que vous ressentez lorsque vous réussissez, les situations et les personnes qui vous rendent heureux.

Une activité physique régulière peut également vous aider à gérer votre peur du bonheur. En effet, lorsque vous arrivez à la fin d’une séance d’exercice, vous ressentez un sentiment d’accomplissement. Ce sentiment, à son tour, nous rend plus heureux et nous pousse à accomplir d’autres exploits pour éprouver les mêmes sensations agréables. En bref, l’activité physique contribue à cultiver l’envie de relever des défis et de goûter à la réussite.

Thérapie cognitivo-comportementale

Lorsque le problème est très profond, il peut être utile d’envisager une prise en charge par un thérapeute. Il s’agit de la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), un traitement largement utilisé pour les troubles anxieux.

La TCC aide les individus à identifier les schémas de pensée inutiles qui peuvent influencer leur comportement et leur humeur. Par exemple, quelle attitude adoptez-vous lorsque vous ou une autre personne parlez de bonheur ?

Vous suivrez une thérapie d’exposition qui vous permettra d’affronter directement vos peurs. L’exposition sera progressive et aura pour but de vous désensibiliser ou de vous habituer à toutes les situations qui apportent du bonheur, de la joie, de l’extase, de l’excitation, etc. En étant continuellement exposé à cette peur, l’individu éprouvera de moins en moins de peur.

La pleine conscience

La pleine conscience est également un bon moyen de gérer la peur du bonheur. Elle vous met dans un état de bien-être favorable pour agir et penser positivement. En effet, lorsque nous avons peur d’être heureux, nous nous énervons, envahis par des émotions négatives. C’est pourquoi il faut travailler à la gestion de ces émotions, ce que l’on peut faire en mettant de l’ordre dans ses pensées. La pleine conscience ou la méditation de pleine conscience est également efficace. Chaque fois que vous ressentez cette peur, isolez-vous et méditez.

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Mathieu Vénisse

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