Nous savons tous à quel point une consommation excessive d’alcool peut nuire à notre santé. Mais cela n’empêche pas certaines personnes d’en abuser. Connaître les conséquences d’une addiction ne suffit donc pas pour arrêter. Réussir à s’arrêter nécessite une transformation profonde, un changement de l’intérieur, car une addiction est très souvent causée par un problème de nature interne. Une addiction est avant tout une réponse automatique à un besoin insatisfait. On peut donc s’entraîner à avoir une réponse différente, plus saine. Pour ce faire, nous travaillons directement au niveau du subconscient, siège de nos habitudes, en utilisant des méthodes telles que la PNL, l’hypnose, la méditation, etc. Nous allons voir comment utiliser l’hypnose pour arrêter l’alcool.

Signes de dépendance à l’alcool

On peut consommer de l’alcool sans que cela ne devienne une dépendance. En d’autres termes, on peut contrôler le besoin de consommer de l’alcool. Mais il arrive que l’on n’ait pas ce contrôle et que l’on n’en soit pas conscient.

Le premier signe de dépendance à l’alcool est l’incapacité à fixer une limite de consommation ou à s’y tenir. C’est le cas, par exemple, lorsque vous n’êtes plus capable de vous arrêter après avoir bu un verre d’alcool.

Un autre signe est le remplacement des priorités par la consommation d’alcool. Les choses essentielles que l’on a l’habitude de faire sont ignorées au profit de l’alcool. Boire devient un besoin essentiel, une étape dans un moment de la journée, une condition de réussite de la journée.

En plus de devenir un besoin essentiel et de ne pas pouvoir s’arrêter après un verre, l’alcoolisme se manifeste aussi comme une réponse automatique à une situation donnée. Par exemple, lorsqu’on se trouve à proximité d’un lieu particulier, on a envie de boire. Ou encore, quand on a passé une mauvaise journée, on se noie dans l’alcool. On est également incapable de résister à une bouteille d’alcool ou à une invitation.

Il y a aussi beaucoup d’autres signes, comme le goût de l’alcool qui reste dans la bouche ou le fait de trouver des excuses pour trouver l’alcool nécessaire.

De tous ces signes, on peut déduire que la dépendance à l’alcool a une forte base psychologique. C’est pourquoi l’utilisation de l’hypnose pour arrêter l’alcool est devenue si populaire.

Les causes possibles de l’alcoolisme

Il est très rare que l’on devienne dépendant de l’alcool pour des raisons simples telles que la sensation agréable de s’enivrer. Les véritables causes vont parfois au-delà du simple plaisir de boire, comme un événement à fêter.

L’alcoolisme peut être causé par l’ennui. Cela s’explique par notre envie irrésistible de profiter de la vie à chaque instant. Ainsi, lorsque nous nous ennuyons ou que nous n’avons rien à faire, certaines personnes choisissent de boire de l’alcool seules ou avec des amis. L’alcool ralentit nos fonctions cognitives, ce qui augmente la détente et le confort. En fait, on pourrait penser que l’alcool réduit l’anxiété et la tristesse. Or, loin de les réduire, il peut au contraire les augmenter. C’est pourquoi, après une nuit noyée dans l’alcool, on a l’impression de souffrir encore plus.

Dans toute situation ou émotion qui nous met dans un certain inconfort, une frustration, l’alcool se présente comme la solution. Il existe un mythe selon lequel l’alcool fait oublier les soucis. En réalité, l’alcool a des effets néfastes sur le cerveau, l’humeur et l’énergie du corps.

De peur de tout confondre, je rappelle qu’il s’agit d’abus ou de dépendance à l’alcool. Une consommation modérée d’alcool n’est pas dangereuse, sauf si votre médecin vous l’a interdit. L’objectif de l’hypnose pour arrêter l’alcool est de reprendre le contrôle, pas forcément d’arrêter la moindre goutte d’alcool.

Qu’est-ce que l’hypnose ?

L’hypnose est une thérapie d’induction dont l’objectif principal est de modifier ou d’ajouter une habitude, une perception et/ou une croyance. Elle est pratiquée entre un patient et un hypnothérapeute certifié ou expérimenté dans ce domaine. L’hypnose est utilisée pour lutter contre les phobies, les dépendances (tabac, alcool, etc.), les troubles du sommeil et les affections physiques.

La séance d’hypnose classique peut durer de quelques minutes à 1 heure. Elle peut être divisée en quatre étapes :

1. La préparation : Le patient doit être dans de bonnes conditions pour suivre une séance d’hypnose. Il doit également avoir un objectif bien défini et un esprit ouvert pour que la séance soit réussie.
2. Le passage à l’état de transe : L’hypnothérapeute guide progressivement le patient vers l’état hypnotique. C’est dans cet état que les changements peuvent s’opérer.
3. Suggestions : Dans cette phase, l’hypnothérapeute fait une série de suggestions visant à modeler le subconscient de la meilleure façon possible.
4. Le réveil : La dernière étape consiste à faire sortir le patient de l’état de transe.

Lorsque l’on parle d’hypnose pour arrêter l’alcool, certaines personnes peuvent avoir des doutes quant à leur propre sécurité. Elles se demandent si c’est comme dans les films, où l’hypnose vous fait perdre le contrôle et vous met à la merci de l’hypnotiseur. Vous n’avez pas à vous inquiéter au sujet de l’hypnothérapie. Vous êtes pleinement conscient lorsque la séance a lieu. En d’autres termes, vous êtes pleinement conscient de tout ce qui se passe, tout en étant proche de votre subconscient.

Les différents types d’hypnose

Il existe de nombreuses façons de pratiquer l’hypnose. Tout comme vous pouvez choisir l’une d’entre elles, vous pouvez également les combiner dans certaines situations afin d’améliorer l’état d’un patient. Voici quelques-unes des plus utilisées pour les problèmes d’addiction et les phobies.

L’hypnose éricksonienne

Lorsque l’on parle d’hypnose, on a l’image d’un hypnotiseur qui donne des ordres qu’il faut suivre à la lettre. Or, l’hypnose éricksonienne est en totale contradiction avec cette idée, puisque le patient participe activement à la séance. L’hypnothérapeute utilise les réactions du patient pour guider la séance. Il accompagne le patient dans le but de l’aider à trouver des solutions à son problème. Ce type de thérapie est particulièrement utile pour la gestion de la douleur. Par exemple, l’accompagnement d’une femme enceinte ou d’un patient en sevrage.

Hypnose pour arrêter l’alcool : L’hypnose directe

Contrairement à l’hypnose éricksonienne, l’hypnose directe est plus autoritaire. En d’autres termes, l’hypnothérapeute guide le patient de manière à ce qu’il n’écoute pas vraiment ses réactions et lui fait des suggestions qu’il doit suivre. C’est un peu comme dans les films, sauf que le patient reste pleinement conscient de la situation. L’hypnose directe est la plus connue et est largement utilisée dans le domaine médical.

L’hypnose conversationnelle

Ne soyez pas surpris si votre séance d’hypnose ressemble plus à une conversation qu’à l’image véhiculée par les films. Au cours d’une séance, le thérapeute et vous discuterez de votre problème. Progressivement, la conversation vous conduira à une transe, qui ne sera peut-être pas aussi profonde que dans les hypnoses précédentes, mais qui sera tout aussi intéressante. L’hypnose conversationnelle est très souvent combinée à d’autres formes d’hypnose. Lors d’une séance d’hypnose pour arrêter l’alcool, l’hypnothérapeute pourra choisir cette forme d’hypnose pour commencer.

L’auto-hypnose

Dans ce type d’hypnose, le patient joue également le rôle d’hypnothérapeute. En effet, il peut rechercher lui-même l’état de transe et faire ensuite des suggestions. Tout comme il est possible de méditer sans l’aide de personne, l’auto-hypnose est une solution accessible à tous. Cette forme d’hypnose est très efficace car le patient sait seul de quoi il souffre et peut trouver des solutions à son problème. Cependant, sans l’aide d’un hypnothérapeute, il peut être difficile d’atteindre ses objectifs, surtout en tant que débutant. Heureusement, il existe des livres très utiles sur l’auto-hypnose.

Peut-on envisager l’hypnose pour arrêter l’alcool ?

Tout d’abord, l’hypnose est une pratique scientifiquement valide depuis le début des années 2000. De nombreuses recherches ont été menées, notamment par le Comité consultatif scientifique allemand sur la psychothérapie, qui ont démontré son efficacité dans le traitement des maladies somatiques et de la toxicomanie. Depuis quelques années, l’hypnose est prise très au sérieux dans les milieux médicaux et est de plus en plus pratiquée par des thérapeutes et des coachs en développement personnel dans le monde entier.

L’hypnose peut-elle être utilisée pour arrêter l’alcool ? Dans une certaine mesure, oui. Lorsque le patient est ouvert à la possibilité de guérir et que les séances sont bien menées, l’hypnose peut avoir un impact. L’hypnose est principalement utilisée pour résoudre des problèmes psychologiques. Cela signifie que dans certains cas, la dépendance peut nécessiter plus d’efforts, comme le sevrage ou les groupes de soutien, etc.

L’hypnose suffit-elle à guérir l’alcoolisme ? Là encore, tout dépend de l’implication du patient et de la gravité du problème. C’est comme si l’on demandait si la chimiothérapie suffit à guérir le cancer. En plus de la séance, c’est un véritable engagement qui doit être pris par le patient. L’hypnose vous donne les armes psychologiques dont vous avez besoin pour faire face à votre dépendance à l’alcool.

L’hypnose a déjà fait ses preuves, tout comme elle n’a pas suffi à certains. Mais c’est une pratique qui vaut la peine d’être expérimentée car elle est plus ou moins simple et accessible à tous. Une séance coûte rarement plus de 70 euros et ne dure que quelques minutes.

Combien de séances sont nécessaires pour que l’hypnose fonctionne ?

Une autre question est de savoir combien de séances sont nécessaires pour ressentir les effets de l’hypnose. L’hypnose pour arrêter l’alcool n’a pas un nombre fixe de séances. Très souvent, ce nombre est fixé par l’hypnothérapeute. L’hypnothérapeute peut également choisir de fixer le nombre de séances en fonction de l’évolution de votre situation. Vous pouvez généralement ressentir les effets de l’hypnose dès la première séance. Certaines personnes sont même guéries en une seule séance.

Vous êtes libre de faire vos propres choix en fonction de l’évolution de votre situation. En moyenne, 4 séances suffisent pour constater des changements significatifs. Tout dépend de la profondeur du problème psychologique de chaque personne. Et même lorsque vous êtes guéri, vous pouvez choisir de poursuivre les séances sur des périodes plus longues pour renforcer votre transformation ou éventuellement aborder un autre problème que vous rencontrez.

Condition Sinequanone : Le souhait d’arrêter l’abus d’alcool

Pour que l’hypnose pour arrêter l’alcool fonctionne, il faut absolument que vous ayez envie d’arrêter. C’est la condition qui doit être remplie pour toutes les dépendances que vous souhaitez surmonter. L’hypnose ne fonctionne que si vous voulez arrêter sans hésitation. Pas à moitié, pas pour voir si ça marche, mais pour arrêter définitivement. Ainsi, lors d’une séance, l’hypnothérapeute commencera par vous demander d’avoir un objectif qui vous tient à cœur. Mais aussi de garder l’esprit ouvert à la possibilité de guérir par l’hypnose.

Il est important de se rappeler qu’une fois que vous êtes en transe, le subconscient ne peut être modifié que s’il n’y a pas de résistance de votre part. En d’autres termes, lorsque vous êtes non seulement d’accord avec les suggestions qui vous sont faites, mais que vous les acceptez également. Vous pouvez vaguement décider d’arrêter de boire de l’alcool puis, une fois que vous avez atteint la phase de suggestion, y résister inconsciemment.

Si vous n’avez pas pris de décision définitive, une séance d’hypnose ne sert pas à grand-chose.

L’auto-hypnose : une solution peu coûteuse

L’auto-hypnose est une alternative à l’hypnose traditionnelle. Vous pouvez la pratiquer dans le confort de votre domicile, seul et aussi souvent que vous le souhaitez. Il existe des vidéos et des livres pour vous aider à pratiquer l’auto-hypnose. Les articles disponibles gratuitement sur le net sont également des aides fabuleuses. L’auto-hypnose est donc une solution peu coûteuse qui ne demande qu’un investissement personnel pour l’apprendre et la pratiquer.

L’auto-hypnose est-elle aussi efficace que l’hypnose traditionnelle ? Il n’existe pas d’études comparant ces deux formes d’hypnose. Ensuite, je dirais que c’est une question de préférence et de goût plutôt que d’efficacité. Les deux, si elles sont bien pratiquées, peuvent donner de très bons résultats. Avec l’auto-hypnose, le patient devra faire un peu plus d’efforts, mais pour les adeptes de cette pratique, cela ne représente rien.