Les 10 règles du bouddhisme conditionnent en principe le quotidien des moines. Mais à vrai dire, tout le monde est convié à appliquer ces préceptes de vie. L’acceptation, le lâcher-prise ainsi que l’altruisme sont effectivement des valeurs qui méritent leur place dans l’existence de chaque être humain. Tout comme le détachement matériel et l’attention exclusive sur le moment présent. Si on fait l’effort de les pratiquer, la confiance en soi remplacera la peur et le faible estime de soi. De fait, tous les problèmes proviennent d’un manque de discipline. Alors que se maitriser est la clé pour vivre heureux. Détails sur ces commandements.
Sommaire
Pourquoi suivre les 10 règles du bouddhisme ?
Les philosophies du bouddhisme, toutes autant qu’elles sont, visent à améliorer le comportement d’un individu vis-à-vis de lui-même. Mais aussi, par respect pour son prochain. Raison pour laquelle s’appuyer sur ces préceptes permet de se libérer des problèmes émotionnels, spirituels et physiques. En effet, ces principes aident à :
- dompter la peur et les émotions négatives ;
- devenir plus zen ;
- favoriser l’efficacité et la production ;
- améliorer ses relations avec les autres ;
- se faire respecter ;
- avoir confiance en soi.
Sans tarder alors, découvrez dans les paragraphes ci-après les 10 règles du bouddhisme. À la clé, votre épanouissement personnel à tous les niveaux.
Accepter ce qui est
« Accepte ce qui est, laisse aller ce qui était et aie confiance en ce qui sera ».
Bouddha
L’acceptation de la réalité, quelle qu’elle soit, mène vers la paix. C’est plutôt la résistance à une situation ou un fait qui engendrent de toute évidence la souffrance. Manifestement, lorsqu’on refuse de voir les choses telles qu’elles, une bataille intérieure se déclenche.
S’accepter, accepter la vie et accepter les autres constituent les clés pour avancer vers le chemin de la liberté. Voilà pourquoi cette philosophie figure dans les 10 règles du bouddhisme.
Toute forme de non-acceptation génère de l’angoisse. La peur de l’échec en est le parfait exemple. Au lieu d’admettre que l’on peut échouer dans la vie, la personne reste bloquée sur une mauvaise expérience.
Accepter est par contre différent de se résigner. Renoncer signifie agir en victime et rejeter la responsabilité sur autrui. Tandis qu’admettre une défaite, une déception suppose une conscience de soi, des événements et de son entourage. Cela indique que l’on décide d’accueillir les imperfections et les faiblesses en toute humilité. Ceci, pour les transformer en quelque chose de positif à l’avenir.
Les 10 règles du bouddhisme : se focaliser sur l’ici et maintenant
« Chaque matin, nous renaissons à nouveau. Ce que nous faisons aujourd’hui est ce qui importe le plus. »
Bouddha
Le bonheur réside dans l’instant présent. C’est aujourd’hui, à cette heure et à ce moment précis que vous pouvez agir. Se remémorer le passé accaparera vos journées sans pour autant changer les souvenirs. Penser à l’avenir engendrera uniquement stress et anxiété. Les personnes nostalgiques vivent ainsi dans l’ombre de leur réminiscence. Alors que celles qui se projettent dans le futur s’imposent elles-mêmes des agitations inutiles. Seul se concentrer dans l’instant présent, inclus dans les 10 règles du bouddhisme, permet de vivre pleinement sa vie.
Ainsi, porter son attention sur l’ici et maintenant, c’est ressentir et écouter ce qui passe à l’instant T. À la maison, au bureau ou ailleurs, il est essentiel d’être présent mentalement et physiquement. Pareillement, peu importe ce que vous faites, marcher, manger ou parler, il faut canaliser votre attention sur cette activité. C’est de la sorte que vous arriverez à :
- être efficace au travail ;
- devenir productif au quotidien ;
- nouer des relations solides ;
- lâcher prise.
La confiance en soi augmente forcément dans ces conditions. Envie d’en savoir plus sur les 10 règles du bouddhisme ? Lisez la suite.
Croire en soi
« Soyez à vous-même votre propre refuge. Soyez à vous-même votre propre lumière. »
Bouddha
Les bouddhistes prônent la confiance en soi pour vivre en harmonie avec soi-même et en même temps avec les autres. Une bonne estime de soi permet effectivement de prendre des décisions en accord avec ses valeurs et ses vrais besoins. On arrive sans difficulté à :
- Dire non sans culpabiliser ;
- Accorder moins d’importances aux croyances extérieures ;
- Faire face aux obligations au lieu de se laisser dominer par la hypégiaphobie.
Croire en soi, inclus dans les 10 règles du bouddhisme, implique par contre un travail constant. Avant de pouvoir s’affirmer et avoir foi en son potentiel, il est impératif de mieux se connaître. C’est à partir de cette base qu’une bonne image de soi s’acquiert petit à petit. Effectivement, identifier ses talents, ses objectifs ainsi que ses faiblesses aide à opérer les bons choix. Les bonnes décisions incitent à l’action puis occasionnent d’excellents résultats. Donc, par la suite, vous prendrez à l’évidence beaucoup plus d’assurance qu’avant.
Cultiver l’altruisme
« Le bonheur est né de l’altruisme et le malheur de l’égoïsme. »
Bouddha
Prendre soin de son prochain est parmi les 10 règles du bouddhisme. Selon le concept bouddhiste, il s’agit d’une condition sine qua non pour tout simplement être heureux. Cela commence par l’empathie pour les autres. Se mettre à leur place facilite votre compréhension vis-à-vis de leur cas et de leur attitude. Ainsi, les aider, psychologiquement ou matériellement vous viennent naturellement à l’esprit.
Bien entendu, cette qualité, à l’instar de la confiance en soi, se cultive. Afin d’accomplir des actes de générosité désintéressés, il faut au prime abord dépasser les croyances limitantes. À l’instant où les a priori disparaissent, ils laissent place à la bienveillance.
Aussi, chacun doit développer l’altruisme comme l’affirment les 10 règles du bouddhisme. Rendre service les autres, c’est s’aider soi-même. En faisant preuve de charité et de bonté, vous renvoyez une image positive aux gens et à vous-même. Cet esprit de solidarité et d’entraide permet d’ailleurs de lutter contre les émotions négatives. À l’instar de la jalousie et de la colère. Songer exclusivement à ses bénéfices favorise assurément la cupidité. Une avidité, laquelle entraine à son tour une irritabilité dans le cas où le désir n’est pas assouvi.
Se détourner de la convoitise
« Celui qui a écarté la convoitise, la haine et la sottise, ressemble à un miroir frotté. »
Bouddha
Les 10 règles du bouddhisme incluent le fait d’abandonner la possessivité. En soi, l’ambition incite à l’action, donc au dépassement. Néanmoins, lorsque ce désir d’obtenir ou de réussir quelque chose devient trop présent, il apporte uniquement une source de frustration infinie. Ainsi, un cercle vicieux se crée : celui qui veut toujours plus restera prisonnier de son insatisfaction éternelle. Peu importe ses exploits et ses richesses, il aura du mal à s’en contenter. D’ailleurs, ce mécontentement permanent donne ultérieurement naissance à des problèmes d’ordre affectif. Pour ne citer que la tristesse chronique.
Avouons-le, en tant qu’être humain, appliquer ce principe intégré dans les 10 règles du bouddhisme s’avère difficile. En revanche, c’est un défi tout à fait réalisable. Petit à petit, étape par étape, chacun peut assurément apprendre à :
- éviter de se comparer aux autres ;
- remercier et pratiquer la gratitude au quotidien ;
- distinguer ses vrais besoins des désirs superficiels ;
- se concentrer sur l’essentiel ;
- viser l’excellence et non la perfection.
En somme, vous venez de faire connaissance avec les cinq premières philosophies du bouddhisme. Pour découvrir les cinq dernières, je vous invite à passer immédiatement à la lecture des lignes ci-dessous.
Les autres préceptes compris dans les 10 règles du bouddhisme
« Tous les humains veulent le bonheur, mais ils ne savent pas comment l’obtenir et n’imaginent même pas qu’il y a pour cela un travail à faire, une discipline à suivre. »
Omraam Mikhaël Aïvanhov
C’est avec cette citation que je vous livre le reste des dix commandements du bouddhisme. Les voici.
Se détacher des objets inutiles
« Il est difficile de posséder la richesse et la puissance sans se laisser dominer par elle. »
Sutra XI
Tant que le matérialisme monopolise l’homme, il en sera immanquablement victime. Voilà pourquoi abandonner les objets superflus figure parmi les 10 règles du bouddhisme. Retourner à l’essentiel, rester dans le minimalisme constitue les clés pour se libérer de ses souffrances. Autrement, les objets inutiles exerceront, tôt ou tard, leur contrôle.
À partir du moment où ils dominent l’esprit, ils influent sur les émotions et les comportements. D’où le manque de confiance envers autrui, l’égoïsme ainsi que la naissance de différentes peurs non fondées. Il est ainsi vital de se défaire de certains accessoires afin d’alléger son quotidien, particulièrement sa conscience. Surtout à l’heure actuelle où la société incite à la surconsommation sur tous les plans. Pour ce faire, la solution réside dans la méditation.
Les 10 règles du bouddhisme : Éviter la rancœur
« Rester en colère, c’est comme saisir un charbon ardent avec l’intention de le jeter sur quelqu’un ; c’est vous qui vous brûlez. »
Bouddha
Le ressentiment et la colère détruisent celui qui les éprouve. Ces émotions nourrissent effectivement les problèmes de confiance en soi tout comme les diverses phobies.
Garder de l’amertume en soi empoisonne l’être dans sa globalité. Ils épuisent l’énergie vitale, inhibent l’action et occasionnent l’apparition de nombreux troubles. La dépression, les troubles relationnels ainsi que les douleurs chroniques en représentent les parfaits exemples.
Vous l’aurez compris, écarter la haine, classé parmi les 10 règles du bouddhisme s’imposent. L’aigreur entrave non seulement au développement personnel, mais par la même occasion, elle nuit à la santé. Le premier pas pour éliminer cette émotion toxique consiste à reconnaître les ressentis négatifs. Ensuite des les exprimer et les formuler clairement. Assurément, c’est à l’aide du dialogue et de la communication que l’on arrive à se pardonner et à pardonner les autres.
Se débarrasser des regrets
« Le regret est une seconde erreur. »
Rayomon Latarjet
Se reprocher une erreur, être nostalgique, éprouver du chagrin apporte uniquement de la torture. La douleur intense, laquelle rappelle l’incapacité et l’impuissance. Voilà pourquoi les 10 règles du bouddhisme incluent le fait de s’éloigner des remords. Ils servent seulement à vous condamner sans pour autant changer la situation antérieure.
Ainsi, chacun doit apprendre à aller de l’avant sans culpabiliser pour le passé. Peu importe les fautes commises et les événements vécus, il faut se donner le droit de rompre avec son passé. Cela suppose le fait de :
- admettre l’incapacité à tout contrôler ;
- embrasser ses imperfections ;
- tirer des leçons de ses expériences précédentes ;
- se focaliser uniquement sur le présent.
C’est dans ces conditions que vous réussirez à faire la paix avec vous-même.
Les 10 règles du bouddhisme : Être autonome
« L’autonomie nous rend maître de notre destin ».
Hanluo Taihan
Garder son indépendance mène vers la liberté. Selon la sagesse bouddhiste, personne ne nous sauve à part nous-mêmes. Le pouvoir de choisir et d’agir se trouve en effet en vous. Raison pour laquelle il est important d’accorder plus de valeur à vos propres opinions.
Être autonome se définit avant tout par le fait de penser par soi et pour soi. En d’autres mots, il s’agit de la faculté à prioriser ses valeurs au cœur de chaque décision. C’est pour cela qu’il existe ce principe existe dans les 10 règles du bouddhisme.
Cesser d’appréhender la mort
« Te préoccuper de ton sort après la mort est aussi absurde que de t’interroger sur ce que devient ton poing en ouvrant la main. »
Sagesse bouddhiste
La mort appartient au processus naturel de la vie. Tout le monde finit en effet par décéder un jour ou un autre. Y penser constamment créée seulement de l’anxiété ainsi que de l’angoisse inutile. Au lieu de vous torturer de la sorte, vous devez plutôt songer à vivre la vie que vous souhaitez.
Dès lors, toutes autant qu’elles sont, les 10 règles du bouddhisme constituent des alliés de la confiance en soi. Mieux encore, elles aident à vivre dans la paix, l’harmonie et le respect de soi. Et une vie pleinement vécue exclut toute forme de peurs. Y compris la crainte obsessionnelle de la mort ou thanatophobie.
Avez-vous déjà appliqué cet ensemble de philosophies auparavant ? Partagez votre avis sur le sujet en commentaires.
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