Je me déteste
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« Je me déteste » : pourquoi et comment dépasser cette pensée ?

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La haine de soi est une pensée extrêmement limitante. Elle affaiblit l’estime de soi et la confiance en soi, deux ingrédients essentiels pour surmonter les épreuves de la vie. La haine de soi peut également nuire à la santé mentale à long terme. Il est donc essentiel de ne pas négliger ce sentiment et d’adopter une attitude plus positive. En effet, nous écoutons souvent davantage nos pensées négatives que nos pensées positives, ce qui conduit à la haine de soi. La pensée « je me déteste » est une pensée évitable que nous pouvons surmonter en renforçant notre système de pensée.

Pourquoi ai-je la haine de moi-même ?

Les raisons de ce sentiment sont nombreuses. Presque toutes découlent de nos croyances et de l’importance que nous accordons à nos pensées. Par exemple, si vous pensez que vous n’êtes pas assez bon pour quelque chose, vous devenez tellement attaché à cette croyance qu’il devient très difficile de la contredire.

Une autocritique trop sévère

L’autocritique est une bonne chose lorsqu’elle vous permet d’apprendre ou de corriger vos erreurs afin d’agir ou de penser mieux la prochaine fois. Elle permet de se remettre en question et de ne rien prendre pour acquis. Malheureusement, certaines personnes en abusent. Trop dures avec elles-mêmes, elles en viennent à se détester. L’autocritique devient dangereuse quand on ne sait pas quand la faire.

Se comparer aux autres

Le sentiment « je me déteste » se manifeste lorsque l’on se compare constamment aux autres. Sauf qu’on n’est jamais objectif, car on ne regarde que les points forts des autres, que l’on compare à ses propres faiblesses. Se comparer aux autres peut entraîner des sentiments d’infériorité, de jalousie et de convoitise, qui provoquent un malaise profond. On ne se sent plus bien dans sa peau parce qu’on croit que les autres sont meilleurs que nous et qu’il en sera toujours ainsi.

Attentes irréalistes

Parfois, nos attentes sont beaucoup trop élevées et nous ne nous en rendons pas compte. Lorsque nos attentes sont irréalistes, on se fait souvent du mal à soi-même. Sans regarder la réalité en face, nous commençons par nous détester. Pourtant, si nous mettons nos attentes en adéquation avec la réalité, les chances de réussite sont bien plus élevées et les efforts à fournir sont bien moindres. L’intérêt d’avoir des attentes réalistes n’est pas seulement de faire des choses simples, mais d’avancer à son rythme et d’être sûr d’aller dans la bonne direction.

Je me déteste pour mes erreurs passées

Je pense que nous avons tous commis des erreurs dans le passé. Mais peut-être que vous n’arrivez pas à tourner la page et que vous en souffrez encore. Vous pensez que vos erreurs sont si graves qu’il est normal de vous détester pour elles. Alors vous y pensez encore et encore, pour vous rappeler que vous n’avez pas été à la hauteur et que vous n’avez pas droit à la rédemption. En quelque sorte, vous vous punissez ou vous n’arrivez tout simplement pas à trouver la paix.

Les mauvaises habitudes ont la vie dure

Se dire « je me déteste » deux ou trois fois par jour peut rapidement devenir une mauvaise habitude dont il est difficile de se défaire. Notre cerveau mémorise tout ce que nous nous disons, et les critiques négatives sont prises plus au sérieux que les critiques positives. C’est pourquoi vous devez :

  1. Dire deux fois plus de choses positives que de choses négatives
  2. réfléchir à deux fois avant de dire quelque chose de négatif

N’oubliez pas que les mots que nous prononçons peuvent très vite devenir des croyances.

Comment la haine de soi se manifeste-t-elle ?

Vous généralisez trop vite

Lorsque vous faites une erreur, vous la généralisez en pensant que vous ferez toujours la même. En d’autres termes, un échec est représentatif de votre incapacité. Plus vous avez tendance à généraliser, plus vos croyances sont éloignées de la vérité.

On a tendance à se focaliser sur le négatif. Pourtant, vous oubliez ou ignorez toutes les choses positives qui vous arrivent. Car nous associons les choses positives à de la chance. . Vous pouvez donc passer une excellente journée, mais si une seule chose négative vous arrive, cela peut gâcher votre journée.

Recherche de l’approbation

Si vous avez l’habitude d’attendre que les autres vous approuvent, il y a de fortes chances que vous développiez la mentalité « je me déteste ». Malheureusement, nous sommes tous égoïstes avant de penser aux autres. Vous risquez soit de vous épuiser à attendre l’approbation des autres, soit de recevoir le contraire de ce que vous attendez. Et quand on reçoit le contraire, l’estime de soi en prend un sacré coup. De plus, l’approbation que vous attendez ne vient pas toujours des meilleures personnes.

Tenter de s’intégrer sans succès

Il peut arriver que, malgré tous vos efforts, vous ne parveniez pas à vous intégrer. Cela est souvent dû à une incompatibilité entre vos intérêts et ceux du groupe cible. Malheureusement, vous refusez de voir la vérité en face : il y a un problème d’incompatibilité. Mais en raison de l’image glorifiée que vous attachez à cet objectif d’intégration, vous ne voulez pas y renoncer. Pire encore, vous pensez qu’ils ne vous aiment pas et qu’ils font tout pour vous repousser.

Je me déteste : faible estime de soi

La conséquence la plus préoccupante est une baisse de l’estime de soi. Elle ne diminue pas de façon radicale, mais petit à petit, sans même que vous vous en rendiez compte. Vos pensées sont paralysées par des croyances limitatives. Vous perdez confiance en vous, estime de soi et motivation. Si l’on n’y prend pas garde, cette baisse de l’estime de soi peut conduire à des problèmes de santé mentale tels que la dépression, l’anxiété ou encore la peur de tout.

Prendre les critiques personnellement

Nous sommes tous sensibles aux critiques, mais certaines personnes les prennent moins à cœur que d’autres. La haine de soi se manifeste notamment par l’incapacité à entendre les critiques. En d’autres termes, vous ne supportez pas la moindre critique car vous pouvez penser qu’elle est une manière de vous insulter ou de remettre en cause votre crédibilité. Cette incapacité à écouter la moindre critique est due à une faible estime de soi.

Je me déteste tellement que j’ai peur des relations positives

Bien que vous recherchiez souvent l’approbation des autres et que vous vouliez vous intégrer, vous avez également peur des relations positives. Non pas à cause de ce qu’elles impliquent, mais à cause de la façon dont elles se terminent. Étant donné que vous êtes tellement sensible aux choses négatives qui peuvent se produire, vous projetez ce même sentiment sur tout ce qui est positif dans votre vie. C’est ainsi que vous préférez avoir des relations superficielles.

Dur avec soi-même

Vous pouvez être trop dur avec vous-même. Vos attentes peuvent être irréalistes ou vous vous autocritiquez à la moindre faute. Cela se manifeste également par des sentiments de culpabilité ou une difficulté à lâcher prise.

De plus, les personnes qui se détestent peuvent développer des signes de jalousie. Elles se comparent aux autres et se sentent très souvent inférieures. Cela peut conduire à la frustration et à un sentiment envieux.

Il existe de nombreuses autres manifestations de la pensée « je me déteste ». Malheureusement, nous ne pouvons pas toutes les identifier dans cet article. Mais ces quelques signes vous permettront de déterminer si vous ressentez ou non de la haine de soi.

Comment surmonter la haine de soi ?

Réapprendre à s’aimer soi-même est l’objectif principal que nous essayons d’atteindre. Cela peut prendre du temps, mais il faut faire des efforts pour y parvenir. Je ne vous propose pas de méthode miracle, mais des astuces et des conseils simples qui peuvent vous aider à aller mieux.

Pardonner les erreurs du passé

Pardonner les erreurs du passé

La pensée « je me déteste » est souvent liée à des erreurs que nous ne pouvons pas nous pardonner. Bien sûr, se pardonner est un processus difficile qui ne se fait pas du jour au lendemain. Vous devez vous donner le temps d’y parvenir.

Commencez par identifier la faute que vous avez du mal à pardonner. Prenez des mesures pour trouver la force d’aller de l’avant. Chaque jour, faites quelques choses de plus qui vous sortiront du passé qui vous hante. Utilisez un journal pour confesser et décrire vos nouvelles résolutions.

Enfin, n’oubliez pas que le fait de ne pas vous pardonner vos erreurs ne rend justice à personne. La seule façon de combler le vide qui vous prive de bonheur est de faire mieux la prochaine fois.

Prenez le temps de réapprendre à vous aimer

Réapprenez pas à pas à vous aimer. La pensée « je me déteste » met du temps à disparaître. Commencez par de petits gestes de compassion envers vous-même. Essayez également d’utiliser chaque jour des phrases positives, telles que :

  • Ma journée va être formidable
  • Chaque jour, je m’aime un peu plus
  • Je vais faire de mon mieux.

Évitez d’utiliser des phrases positives qui ne correspondent pas à votre situation, comme par exemple : « Je suis très heureux, alors que vous ne l’êtes pas. Utilisez des pensées et des phrases positives qui sont à la croisée de ce qui peut devenir vrai, de ce qui est vrai et de ce qui vous fait du bien.

Soyez gentil avec vous-même. En d’autres termes, évitez les pensées négatives et concentrez-vous plutôt sur les compliments et l’appréciation de ce que vous êtes et de ce que vous faites. Commencez votre journée avec un grand sourire et faites de votre mieux pour la terminer avec un sourire.

Ne vous définissez pas par vos défauts

Si vous vous définissez par vos défauts, qu’en est-il de vos qualités ? Nous avons tous des défauts et des qualités, mais certaines personnes accordent plus d’importance à leurs défauts. C’est pourquoi elles ont constamment une mauvaise estime d’elles-mêmes. Je ne vous demande pas d’ignorer vos défauts, mais ne les laissez pas vous définir.

Pratiquez un discours positif sur vous-même

discours intérieur positif

Remplacez la phrase « Je me déteste » par « Je m’aime ». C’est ce que nous disons intérieurement qui définit l’état d’esprit dans lequel nous nous trouvons. Si votre discours est plus aimant, plus gratifiant, plus amical, vous vous sentirez bien dans votre peau. Ne vous forcez pas si vous n’y arrivez pas, surtout si vous avez l’impression de vous mentir à vous-même. Lorsqu’il est difficile de penser positivement, faites un effort pour ne pas penser négativement. En d’autres termes, ne pensez à rien et ne dites rien, car les mots ont un grand pouvoir sur nous.

Lorsque je suis sur le point d’avoir un discours positif, je me mets à faire quelque chose rapidement. Vous pouvez faire une promenade de quelques minutes ou même écouter un son apaisant qui vous met de bonne humeur.

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Mathieu Vénisse

A propos de l’auteur

Après avoir obtenu mon Master en Sciences à l’Université de Nantes en 2009, je travaille pendant 4 ans en tant qu’ingénieur d’études auprès des plus grands noms français de l’aérospatiale, du nucléaire et du militaire. En février 2012, alors que je ne trouve plus aucun sens dans mon métier, je crée l'écosystème "Penser et Agir". C’est ainsi que je renoue avec mes passions : la psychologie, le développement personnel et l’entrepreneuriat. J’adapte à la psychologie et au développement personnel la logique et la structure des raisonnements que j’ai acquis en tant qu’ingénieur d’études pour créer ma propre approche : Le développement personnel par l’Action. Aujourd'hui, Penser et Agir, c'est plus de 100 000 visiteurs par mois, plus de 150 000 abonnés à la newsletter et plus de 3 000 personnes qui m'ont déjà fait confiance en suivant mes programmes en ligne et plusieurs sites internet dédiés dont Prendre-Confiance.fr fait partie. Pour en savoir plus : Qui est Mathieu Vénisse ?

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