À mesure que le temps passe, de plus en plus d’innovations technologiques voient le jour. Très récemment, c’était la sortie de chatGPT, l’intelligence artificielle qui semble tout savoir. Ou encore les taxis sans chauffeur qui sont encore à l’essai et les machines industrielles qui font déjà le travail de dizaines de personnes. On se croirait dans un film de Terminator ou dans une autre franchise à succès sur la révolution technologique. L’avenir se joue maintenant. Il est grand temps de s’interroger sur la place de la technologie dans nos vies. La technologie va-t-elle provoquer la perte d’emplois ou la disparition de métiers ou est-ce déjà le cas ? Comment réagir face au chômage technologique ? Vous trouverez des éléments de réponse dans cet article.
Sommaire
- 1 La peur des nouvelles technologies est-elle fondée ?
- 2 Le temps de travail est de plus en plus réduit
- 3 Le chômage technologique : Certains profitent de l’opportunité technologique
- 4 Le chômage technologique, faut-il en avoir peur ?
- 5 Les défis de la génération Z
- 6 Le chômage technologique : Devons-nous embrasser la technologie ?
- 7 Un petit rappel à l’ordre pour les producteurs
- 8 Le salaire universel : Une solution au chômage technologique ?
- 9 Peut-être vaut-il mieux suivre la tendance
- 10 Le chômage technologique : Choisir un métier grâce à l’ikigaï
- 11 Comment utiliser l’ikigaï ?
- 12 Chômage technologique : prendre soin de soi
La peur des nouvelles technologies est-elle fondée ?
L’automatisation de certaines tâches est déjà effective. Les machines et les intelligences artificielles peuvent déjà faire ce que seuls les êtres humains étaient à même de faire. L’anxiété que l’on peut avoir face à ces avancées est tout à fait normale.
D’autant plus que certains emplois disparaissent progressivement ou que d’autres ont encore quelques années devant eux. En fait, aucun secteur ne sera épargné selon certains experts. On pourrait même penser que les métiers du numérique et de la technologie seront épargnés, mais il n’en est rien.
La preuve en est que les IA capables de développer des applications web, de générer des images, du design et de la vidéo existent déjà. Des assistants, des comptables, des juristes et des cadres générés par les IA sont déjà en activité. Le chômage technologique est un problème qui concerne tout le monde.
Le temps de travail est de plus en plus réduit
Sommes-nous en train d’assister à quelque chose qui pourrait changer notre façon de penser le travail ? Le travail prend un nouveau sens.
Au fil des civilisations, le travail a joué un rôle très important dans le développement économique et la survie. Cependant, il a souvent été associé à la souffrance ou à la punition, en particulier lorsqu’il nécessitait un effort physique considérable.
Aujourd’hui, on travaille moins qu’avant. Entre le milieu des années 1970 et le milieu des années 2000, la durée annuelle effective du travail en France a diminué de 350 heures. Pourtant, nous ne cessons de nous plaindre.
Faut-il laisser la place à la machine pour travailler moins ? Il y a toujours un risque de perdre définitivement son emploi.
Certes, les machines ne sont pas encore parfaitement autonomes, mais cela ne veut pas dire qu’elles le resteront. Travailler, c’est désormais bien faire son travail pour ne pas être remplacé par une machine. Et ce n’est pas forcément parce qu’on aime les conditions de travail, mais plutôt parce qu’on a besoin de ce travail pour vivre.
Le chômage technologique : Certains profitent de l’opportunité technologique
Certaines personnes travaillent déjà avec des machines et l’intelligence artificielle. Il est difficile de dire si cela les dérange ou non, car d’une part, la machine facilite leur travail et d’autre part, il y a toujours la crainte qu’elle finisse par les remplacer.
Il y a des gens qui essaient de s’adapter à tout cela. Ils considèrent même les nouvelles technologies comme des opportunités.
Nous voyons de plus en plus de sites web enrichis de contenu généré par l’ia (rassurez-vous, ce n’est pas le cas ici). Ou encore des campagnes de marketing entièrement réalisées par l’ia. Il y a beaucoup d’autres exemples de facilitateurs.
Le chômage technologique, faut-il en avoir peur ?
Ce concept signifie que plus les progrès technologiques sont importants, moins il y a d’emplois pour les êtres humains. Certains s’accordent à dire qu’une grande partie de la population sera contrainte au chômage. D’autres sont plus optimistes et pensent que :
Certes, certains emplois et postes disparaîtront, mais d’autres seront créés, et il y aura donc des compensations. Par exemple, il n’y aura peut-être plus d’arbitres sur un terrain de football, mais il y aura des assistants derrière les caméras pour s’assurer que l’ia prend les bonnes décisions.
On peut être à la fois optimiste et pessimiste sur le concept de chômage technologique. Tout ce que nous pouvons faire, c’est essayer de nous adapter le mieux possible. Nous devons donc penser et agir.
Les défis de la génération Z
La nouvelle génération a du pain sur la planche avec l’avancée des nouvelles technologies. Heureusement, certains d’entre eux ont très vite adopté ces outils dans leur vie.
Je pense notamment aux adolescents qui programment déjà et sont au cœur de ces avancées. Quant aux autres, ils ont besoin d’être bien orientés dans leur choix de carrière.
Si avant il suffisait de choisir une passion, aujourd’hui il faut opter pour un choix différent qui a encore de l’avenir. Les études de secrétariat ou de rédaction journalistique sont-elles encore viables ? Il faut maintenant se demander si le chômage technologique nous épargnera à l’avenir.
Ce choix posera d’autres problèmes à l’avenir. Notamment le problème de la motivation au travail et de l’épanouissement personnel. Est-ce que je fais ce que j’aime ou est-ce que je me contente de faire ce qui est encore demandé ? Il faudra alors trouver le moyen d’être heureux dans ces nouveaux choix.
Peut-être pouvons-nous réinventer notre façon de travailler pour nous épanouir au travail. C’est l’objectif principal de concepts comme le travail à temps partiel, qui devient de plus en plus populaire dans le monde, un concept qui consiste à passer un peu plus de temps avec la famille pour être heureux et productif au travail.
Le chômage technologique : Devons-nous embrasser la technologie ?
Faut-il adopter les nouvelles technologies pour avoir sa place dans le monde du travail ? Cela sous-entend d’apprendre à coder, d’avoir une culture geek ou de créer une startup dans le domaine de la technologie. Heureusement, personne n’est obligé de le faire.
Il est vrai qu’à un moment donné, il a même été question de pucer les êtres humains, mais cette idée a été rejetée par beaucoup. Elon Musk, le magma de la tech, est également contre la progression fulgurante de l’intelligence artificielle. Beaucoup pensent encore qu’il faut faire une pause, et pour recommencer quand ?
L’adoption de la technologie est une question philosophique qui concerne chaque individu. Vous êtes libre d’aller dans la direction que vous voulez.
Mais n’ignorez pas la réalité. Les faits sont là, les chiffres aussi. Vous êtes peut-être sur le point de prendre votre retraite ou vous y êtes déjà. Tant mieux pour vous. Mais qu’en est-il des autres, des enfants et des petits-fils ?
Pour vous donner une idée, il est possible de faire des tableaux d’art avec l’ia. Le chômage technologique ne vous concerne peut-être pas directement, mais il concerne des millions d’autres personnes et les générations futures.
Un petit rappel à l’ordre pour les producteurs
La productivité augmente grâce aux nouvelles technologies dans les entreprises et à une main-d’œuvre toujours plus qualifiée. Cependant, de nouveaux problèmes apparaissent à l’échelon des employés.
Les nouvelles technologies entraînent une diminution du nombre d’employés. En outre, la concentration des activités est désormais effectuée par un plus petit nombre de personnes.
Cela peut entraîner des souffrances psychologiques et physiques chez ce petit nombre de personnes. Les employés doivent se mettre au diapason des machines et sont moins nombreux.
Quelles initiatives les grands patrons prennent-ils pour prendre soin de leurs employés ? Ou entendent-ils dire qu’ils sont à bout de souffle pour enfin les remplacer ?
Rassurez-vous, certaines entreprises ont compris l’enjeu et font de leur mieux pour aider les salariés
Le salaire universel : Une solution au chômage technologique ?
Le concept de salaire universel fait déjà couler beaucoup d’encre. Y aura-t-il un revenu de base garanti pour chaque individu sur terre ? Un salaire pour être citoyen du monde, sans conditions ni efforts. Car les machines seront capables de tout faire sans que nous ayons à lever le petit doigt.
Ce n’est pas impossible, mais cela peut-il durer ? Car quoi que nous fassions, il y aura toujours des insatisfaits. Des gens qui veulent plus pour eux et moins pour les autres. Même s’il y a à boire et à manger pour tout le monde.
Pouvons-nous laisser les machines faire tout le travail ? Pour notre propre sécurité, je pense que nous garderons le contrôle des machines. Il y aura donc de nouveaux emplois.
Si certains sont appelés à travailler pour le même revenu garanti que les non-travailleurs, ils seront mécontents. Des inégalités seront créées, et le sujet de l’importance du travail pour vivre refera surface.
Tout ceci n’est que mon point de vue. C’est aussi pour sensibiliser au sujet du chômage technologique. Nous sommes encore capables de réfléchir rationnellement pour voir ce qui peut se passer.
Peut-être vaut-il mieux suivre la tendance
Le nouveau défi pour les jeunes est d’accéder à des emplois qui ne sont pas sur le point de disparaître. Pour les anciens, le défi consiste à intégrer les nouvelles technologies dans leur travail, mais aussi à suivre le train de la productivité qui devient de plus en plus rapide. Ils peuvent également choisir de se reconvertir dans des professions très demandées.
Au lieu d’essayer d’aller à contre-courant, il serait préférable de suivre la tendance. Cela n’exclut pas que vous puissiez trouver un emploi qui vous plaise et qui soit en phase avec la révolution technologique. Une façon de le trouver est d’utiliser le vieux principe de l’ikigaï.
Le chômage technologique : Choisir un métier grâce à l’ikigaï
Lorsque vous travaillez, vous vous épuisez psychologiquement et émotionnellement. Et si cette dépense d’énergie était aussi une source de développement personnel ?
Le travail permet de découvrir ses forces et ses faiblesses. Il nous permet aussi d’expérimenter les échecs et les victoires. Sans travail, il y a beaucoup de choses que l’on ne peut pas vivre. Et l’ikigaï est là pour confirmer son importance dans notre vie.
L’ikigaï est une philosophie japonaise qui nous permet d’aligner nos besoins, nos dons et nos désirs sur les besoins du monde extérieur afin de nous y épanouir.
En outre, si le monde du travail a besoin de nouvelles compétences, nous devons les acquérir. Mais seulement celles que nous aimons, celles pour lesquelles nous sommes doués et celles pour lesquelles nous pouvons être payés.
Comment utiliser l’ikigaï ?
Le chômage technologique entraîne des changements, mais vous n’avez pas besoin de changer qui vous êtes. Pour que votre ikigaï soit équilibré dans le choix de votre profession, il faut qu’il y ait une jonction entre quatre composantes :
- Ce que vous aimez faire : Quelles sont les tâches que vous aimez faire ? Vous pouvez faire un bilan de compétences pour lister tout ce que vous savez, puis ne trier que ce que vous aimez. Exemple : J’aime classer des documents.
- Ce que vous savez faire : Quelle tâche vous distingue des autres ? Quelles sont les compétences non techniques dont vous êtes fier ?
- Ce dont le monde a besoin : Il y a ensuite les besoins du nouveau monde. Les besoins sont très différents de ceux d’il y a 20 ans. Faites une veille technologique pour voir quel problème a été résolu. Consultez les sites d’offres d’emploi pour voir ce qui est le plus demandé.
- Ce pour quoi vous pouvez être payé : Tout d’abord, déterminez la tâche particulière pour laquelle vous pouvez être payé. Ne soyez pas surpris si la tâche en question est devenue un travail à part entière.
L’ikigaï est très utile pour anticiper les dégâts du chômage technologique. Un exemple pratique pourrait être le suivant :
- J’aime cuisiner dans le confort de ma maison
- Je suis doué pour créer de nouvelles recettes
- Le monde a besoin de plats originaux qu’ils peuvent copier de n’importe où.
- Vous pouvez être payé pour présenter des recettes en ligne et développer un blog en même temps.
Chômage technologique : prendre soin de soi
Alors que nous nous rapprochons de plus en plus d’une crise liée à la technologie, nous devons nous renforcer de l’intérieur. Nous devons avoir l’état d’esprit nécessaire pour faire face à tout changement important. Il ne suffit plus de s’appuyer sur des manuels universitaires pour réussir. Nous devons être capables de nous adapter, de voler de nos propres ailes, de créer, d’innover.
Renforcer sa confiance en soi, soigner son image, développer des compétences comme le leadership ou le charisme ne sont plus des options pour survivre dans cette jungle… Du moins si vous êtes de ceux qui ne veulent pas subir la vie mais l’apprivoiser quoi qu’il arrive.
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